Pour ce projet, nous avons décidé de revenir aux origines de l’abricot qui seraient Chinoise et Africaine. Nous avons développé la piste de la Chine, en nous inspirant des tenues traditionnelles chinoise, à savoir le kimono. Au fil de nos recherches, nous nous sommes rendues compte que le lien entre la Chine et les abricots du Valais n’était pas évident à premier abord. Pour remédier à cela, nous nous sommes penchées vers les légendes du valais. Notre choix s’est porté sur « La légende de la fée d’évolaine » que l’on a un peu modifié.

« Il y avait autrefois, au fond du val d’Hérens, en Valais, une magnifique fée chinoise qui habitait un abri-sous-roche couvert de mousse et de lichen. Les troncs et les racines des mélèzes qui entouraient sa grotte la rendaient presque invisible...

Rejetée par les enfants du village, elle était condamnée à rester seule. Les années passèrent, et la fée était toujours aussi seule. Pourtant, dans le village, un jeune homme ne rêvait que d’elle. Envouté par le charme de la fée, le jeune garçon se décida enfin à lui rendre visite. Après de longues discussions, ils décidèrent de se revoirà mainte reprises ; mais chaque bonne chose à une fin. À leur dernier rendez-vous, ils ne purent se quitter. Pourtant, il le fallait. Éperdument amoureuse et reconnaissante du brave homme, la fée le gratifia d’un noyau d’abricot.»

Le noyau d’abricot étant déjà un matériau atypique dans le monde de la bijouterie, nous avons cherché à sublimer son état brut ; les noyaux ont étaient séparés en deux, poncés, limés, et percés pour être reliés par des anneaux en laiton à la façon d’une cotte de mailles.

Notre pièce est innovante, car nous avons tiré profit d’une des propriétés du bois, à savoir, l’isolation thermique. De plus, ce kimono s’inscrit dans une démarche durable et écologique puisqu’il est constitué de bois et de laiton qui est un métal non-toxique.